échelle d'un ponton et son reflet au bord d'un ruisseau dans le brouillard
bloc de béton au milieu d'une rue à bande blanche dans la nuit
feuillages au devant d'un mur rayé éclairé dans la nuit
corde passant derrière un tronc d'arbre avec les ondulations de l'eau en arrière plan
fenêtre encastrée dans un mur démoli et son reflet dans la nuit
Escalier et poubelles disparaissant dans la crue d'un fleuve
Lampadaires et route dans le brouillard au petit matin
Moitié de portail isolée dans l'inondation due à la crue du fleuve de la Seine
grille de barbecue solaire avec le reflet des arbres
arbre mort et son reflet couchés sur l'eau dans la brume
échelle d'un ponton et son reflet au bord d'un ruisseau dans le brouillard
bloc de béton au milieu d'une rue à bande blanche dans la nuit
feuillages au devant d'un mur rayé éclairé dans la nuit
corde passant derrière un tronc d'arbre avec les ondulations de l'eau en arrière plan
fenêtre encastrée dans un mur démoli et son reflet dans la nuit
Escalier et poubelles disparaissant dans la crue d'un fleuve
Lampadaires et route dans le brouillard au petit matin
Moitié de portail isolée dans la crue
grille de barbecue solaire avec le reflet des arbres
arbre mort et son reflet couchés sur l'eau dans la brume

La série que je présente ici s’intitule « Coalescences ». C’est la première partie d’une œuvre qui rassemblera d’autres sélections s’intéressant particulièrement au temps, à la mémoire et à la subjectivité.

« Coalescences » évoque la frontière entre le réel et l’irréel, proposant l’image comme le fil du rasoir, un entre-deux inquiétant entre des sphères disjointes.

Je propose une iconographie de ces intersections immédiatement subséquentes au réel afin de capturer le moment où il n’y a ni vrai, ni faux, mais un moment indistinct où tout semble possible.

Les photographies sélectionnées, toutes en noir et blanc, ne sont ni datées, ni localisées puisqu’elles sont suspendues comme au bord du monde.

Au fil des rencontres visuelles, le spectateur est encouragé à se déconnecter du réel, pour se tenir sur le seuil de la porte des imaginaires. Pour cela, nul besoin de contexte, les images doivent se suffire à elles-mêmes.

L’appareil photographique est un argentique, Minolta SRT101 que j’utilise à rebours du numérique, dans un effort d’installer le hors-temps au sein de ma pratique artistique.

ayrton stephane joel